15, rue André Del Sartre, 75018 Paris.
M° : Barbès, Château-Rouge, Anvers.
Tel : 01 42 54 88 96.
Ouvert du lundi au samedi de 20h à 23h. Bar jusqu’à 2h (youpi.)
Menu entrée/plat/dessert : 28 euros. Entrée/plat ou plat/dessert : 25 euros.
C’est qu’on s’y sent comme dans un gant, au Chéri Bibi. Dans cet antre bobo à la déco rétro façon garçonnière-des-puces-de-Saint-Ouen, faut dire qu’on se détend presque autant que dans un bon bain – tandis que les assiettes, généreuses et guillerettes, séduisent sans chichi notre palais tout ouï.
Au comptoir ou à table basse, c’est ainsi que l’on s’initie à l’étonnante mozza-pimentée du patron en entrée (la fromagerie Mmmozza rue de Bretagne à Paris, c’est aussi lui, voui voui !) Côté plats, on poursuit volontiers avec ce superbe poulet Godart rôti; ou cette divine côte de veau de M. Aimé – le tout ponctué d’une carte des vins nature et drôlement bien ficelée (à partir de 5 euros le verre.)
A défaut d’y croiser des «forçats accusés de crimes qu’ils n’ont pas commis» (cimer Wikipédia : Gaston Leroux, rappelez-vous !) c’est au twister socio-montmartrois que l’on s’amusera à jouer : au Chéri Bibi à l’heure du dîner, on croise aussi bien le prévisible titi parisien habitué, le classique banquier costard-cravatisé, la touriste amerloque toute émoustillée que le hipster au regard un poil paumé.
Le tout en ayant l’impression de se faire chouchouter chez mémé. Et puis, saviez-vous que Yannig Samot (le patron) était celui qui à révélé Iniaki Aizpitarte ? Bah ouais.