49, rue de Belleville, 75019 Paris.
M° : Belleville, Pyrénées, Couronnes.
Tel : 01 40 40 09 68.
Du lundi au samedi de 12h à 14h et de 19h à 22h, le dimanche de 12h à 14h.
Des mois que j’entendais causer de cette institution thaïe de Belleville, apparemment idéale pour dépuceler ma bien trop timide catégorie «Paris 19ème». Une ligne 2 de métro et l’album de Rachid Taha version accordéon plus tard, me voici attablée aux côtés de l’aquarium de poissons rouges mutants de la maison – éprise de l’atmosphère unique de cette bonne vieille cantine à l’ambiance et aux menus drainants comme un massage thaï.
Impossible de lister toutes les options de la carte, tellement il y en a : ici, au moins, on ne peut pas se plaindre de ne pas avoir le choix. En entrée, on se chauffe pour la salade fleur de bananier, salade et coco râpé (9 euros) et la salade de «petits poissons croustillants» (9 euros), transportés sous vide dans les valises Bangkok-Paris de la maîtresse de maison (ça, c’est ce que raconte mon voisin de table pour me faire la conversation.)
En plat, dur de savoir où donner du gosier entre le classique mais non moins merveilleux «Tigre qui pleure sauce piquante» (9,50 euros), le «Phat thaï crevettes» (10,50 euros), le «Poulet pousses de bambou et lait de coco» (9 euros) et mon petit préféré, le cabillaud cuit à l’étouffée dans sa feuille de bananier (11 euros.) A accompagner d’un riz gluant (2 euros) et d’une bouteille de Graves aoc (23,8 euros.) A l’image de la maison, des assiettes efficaces et sans chichis qui mettent tout le monde d’accord sur la réputation de resto/institution.
Et en dessert, un happy-ending comme on les aime : ce riz gluant au lait de coco plus qu’oufissime, servi avec mangue fraiche et autant de cuillère qu’il y aura de convives.
C’est officiel : Lao Thaï est à faire et à refaire sans modération, en essayant cependant d’éviter la table collée à l’aquarium de poissons – ce qui vous évitera, comme moi, de vous faire sympathiquement arroser en plein rouleau de printemps par un enfoiré de poisson rouge un peu trop excité. Une agression que le patron, soucieux de rétablir la justice de son restaurant, rééquilibrera en menaçant le dit poisson de le transformer en sushi s’il daigne encore perturber la tranquillité de ses clients adorés. Suspect. J
In the heart of Belleville, this thaï and laotian restaurant is definitely a must-try : wonderful food, affordable prices, lovely service in a relaxed atmosphere. 20-35 euros.
6 commentaires
ma cantine préférée près du boulot !!
🙂
C’est le pire restaurant que je n’ai jamais vu. Le service a été catastrophique avec un patron irrespectueux. Je ne commande absolument pas ce restaurant!
Comme quoi nous avons tous nos bons comme nos mauvais jours, ô nous les satanés être humains… Il avait été de bon poil avec nous ce jour-là, il avait même fait des blaguounettes en nous proposant une option pas à la carte qui était celle de nous faire des sashimis de sa collection personnelle de poissons (en aquarium, collé à notre table.) Donc plutôt rigolo le patron. Et croyez-moi, je suis plutôt chiante avec le service au restaurant…
Comme quoi nous avons tous nos bons comme nos mauvais jours, ô nous les satanés être humains… Il avait été de bon poil avec nous ce jour-là, il avait même fait des blagounettes en nous proposant une option pas à la carte qui était celle de nous faire des sashimis de sa collection personnelle de poissons (en aquarium, collé à notre table.) Donc plutôt rigolo le patron. Et croyez-moi, je suis plutôt chiante avec le service au restaurant…
Service extrêmement désagréable et repas très mauvais.
Nous sommes outrés par cette expérience, mauvaise de bout en bout. Un tel restaurant ne devrait pas exister. D’abord, on nous fait attendre en indiquant de l’index, en direction du sol, l’endroit où nous devrions nous tenir. (A 10 cm la table d’un client, en plus). Ensuite, on nous parque parmi une rangée de table espacées de quelques centimètres. Puis une serveuse me bouscule lorsque je suis assis, puis un autre nous demande d’avancer alors que nous avons déjà peu de place, déplace notre table et s’apprête à déplacer ma chaise (oui, à ce moment je suis assis ; vous aussi, j’espère ;)). Ensuite une erreur d’enregistrement de la commande, qui s’est faite en quelques secondes façon McDo. La serveuse rechigne d’abord à changer les entrées erronées et un de ses collègues/patrons nous fera une remarque désagréable plus tard. Puis le plat de ma compagne arrive …plusieurs minutes avant le mien. Comme il s’agit de viande sautée, elle mange, et me regardera ensuite manger le mien. Très agréable comme dîner. Entre temps nous nous sommes plaints et au même moment mon plat est arrivé ; le serveur/patron a alors simplement dit « okay, okay » en tournant les talons comme si rien n’était important. Ah oui, nous mangeons avec sur la table des dessous de plats provenant de l’entrée, vides ou jonchés de nos déchets de crevettes. C’est la cantine, ou plutôt c’est pire. Quant aux plats : aussi bien nos entrées (3 à nous deux nous car nous avions faim, quelle idée…) que nos plats, étaient plus que décevants pour les uns, mauvais pour les autres : des beignets de calamars très gras qui se décomposent lorsqu’on les mange et dont il est manifeste que le calamar, dur et sans goût, a été congelé. Tout le reste est parsemé des mêmes types d’épices, sans aucune subtilité ou nuance, sans doute pour masquer la mauvaise qualité des aliments et faire croire qu’il y a des saveurs. Le poisson est sec et enrobé de sauce et de légumes pimentés visiblement destinés à apporter le goût, et n’a manifestement pas cuit une seconde dans les feuilles de bananes, sèches, dans lesquelles il est servi. La viande est très moyenne et accompagnée une sauce soit disant pimentée et en réalité surtout extrêmement salée. (Après le repas nous aurons même l’impression désagréable de très mal digérer). Et lorsque nous avons fini, surprise : en une minute la table n’est plus jonchée de ce dont nous n’avons plus besoin. Elle est presque nettoyée devant nous en vue des clients suivants. Nous laissons nos 50 euros perdus, écoeurés en sachant que nous plaindre ne servirait à rien, tant ce restaurant se remplit de gogos comme nous venons de l’être.