C’est marrant, mais il y a une question qui revient systématiquement: «mais Margaux, comment tu fais pour t’enfiler tout ça et rester si miiiiiince à la fois ?»
La réponse est pourtant simple, finalement: ben je me contrôle, quoi. Si je me mets une tannée à midi, je ferai gaffe le soir, et vice et versa. Et puis, je cours 10 kilomètres tous les matins, aussi : en fait, je prends autant de plaisir à bouffer qu’à brûler les calories. Voilà.
L’autre jour au déjeuner, je m’étais fichtrement pété le gosier aux macarons Pierre Hermé (faut dire que devant un Mogador, c’est assez chaud de résister;) et dans une grande envie de f*** le samedi soir et son rituel boom-boom / sortie, je retrouvasse mes copinasses adorées pour leur concocter un petit dîner healthy post macaronus orgie.
Manger healthy, oui oui – mais pas question de se frustrer le gosier et l’appétit. Mon motto dans la vie (et qui s’applique aussi lorsque je cuisine le salé) : prendre mon pied sans culpabiliser. L’équiliiiiibre, c’est la clé.
Voici donc un peu d’inspiration pour votre prochain repas low-calories easy-pizzy retour du marché : parce que quand les produits sont cultivés et cuisinés avec amour et respect, y a pas besoin d’en rajouter. Ça sonne bateau à souhait, je sais, mais c’est tellement vrai.
Ce soir-là, au dîner : une salade de roquette, betteraves, oignons nouveaux et graines de lin en entrée; suivi d’un poulet fermier rôti au thym, citron et laurier – et accompagné d’un tian de légumes grillés. Et parce que chacun fait ce dont il a envie (et que le poids est surtout une question de volonté,) il y avait aussi des petites pommes de terre en à-côté, et une tarte tatin en dessert ouais ouais.
1) LA SALADE MIGNONASSE & COLOREE.
Rien de plus simple à réaliser : dans un saladier, on balance des pousses de roquette, de la betterave cuite coupée en petits dés et quelques oignons nouveaux émincés. On parsème de grainasses de lin pour leur petit goût de noix (et accessoirement anti-inflammatoires et riches en fibres et en Oméga 3, moi j’les achète chez Naturalia) et on assaisonne de juste de qu’il faut d’huile d’olive et de citron pressé.
2) LE POULET FERMIER RÔTI AUX HERBES ET AU CITRON FOURRÉ DU FION.
La simplicité incarnée encore une fois : y a juste à choper la bestiole d’un bon kilo, à lui fourrer du thym et du laurier dans le fion, et à l’arroser d’herbes et du jus de deux citrons. Elle cuira à 200°C et à chaleur tournante 1h30 environ, et on la retournera à mi-cuisson. Et pour les kiffeurs de patates, on aura juste à les couper en 4 et à les disposer autour du poulet en option.
3) LE TIAN DE LÉGUMES FAÇON A MA SAUCISSE.
Pas besoin d’ajouter de fioritures quand le produit est de qualité : pour réaliser ce tian, y a juste à couper en fines rondelles deux courgettes, deux aubergines et quatre tomates du marché et à les disposer joliment dans un plat adapté en ajoutant sur le dessus quelques lamelles d’oignons et de poivron frais. On mettra le tian au four pendant la dernière demi-heure de cuisson de notre poulet – et on l’assaisonnera de fleur de sel, de poivre, puis d’un trait d’huile d’olive et de crème de balsamique après cuisson.
4) LA TARTE TATIN DE CEUX QUI N’ONT PAS DE VOLONTE (CECI EST UNE METHODE D’ATTAQUE VISCÉRALE DE CULPABILITÉ FINEMENT PLACÉE.)
Cette recette est infoirable et rapide à souhait : on commence par napper un plat à tarte de caramel maison (réalisé en ayant fait fondre à la casserole 50g de beurre coupé en dés sur lequel on versera 100g de sucre en poudre, et qu’on laissera caraméliser 4 à 7 minutes sans mélanger.)
Ensuite, on dispose 1 kilo de vos pommes préférées épluchées puis coupées en 8 dans le sens de la hauteur et on recouvre d’une pâte sablée.
Y a plus qu’à cuire 25 minutes à 200°C, et à amuser la galerie avec une blague aussi drôle que fine au moment de démouler : quelle est la tarte qui a le plus de suspense ? La TARTATIIIIIN (bruit du roulement de tambour.)
Je sors, ok. Désolée, mon humour se développe bizarrement quand il est question de résister au sucré.
