Bon. Des semaines qu’on nous prend le chou avec ce motha fucking cronut – soi-disant moitié croissant, moitié donut – ou autant dire la nouvelle viennoiserie qui se la pète. Sauf que crâneur ou pas, il paraît que c’est plutôt vachement bon, cette connerie – oui mais pour le croquer, faut être prêt à se taper moult heures de queue devant la bakery new-yorkaise du very frenchie Dominique Ansel (installé sans Gretel dans son échoppe éponyme.)
Bref. Jusqu’ici, ca fait ièch. Autrement dit, c’est pas demain la veille que je vais la gouter, cette nouvelle lubie sucrée : sauf qu’une pote new-yorkaise m’avait gentiment emballé 6 pièces de ces folies cet été, voyageant ainsi à ses côtés pendant les 6 heures qui la séparait de Paris. All right. Let’s try this shit.
Oh my motha fucking god. This is motha fucking good.
Sauf qu’à 600 boules le Nouillorc/Paname, ça fait toudmême reuch la viennoiserie. Alors voici la recette magique pour se faire des cronuts home-made (et sans faire la queue.)
Leï zingrédion pour 15 cronuts :
– 110g deï beurre demi-sel
– 10g deï farine
– 250ml de laït
– 250g + 150g deï farine
– 1 cuillère à soupe deï lévure
– 50g de sucre
– 15g de beurre demi-sel
– huile d’arachide
D’un côté, on mélange le beurre et la farine pour obtenir une pâte lisse et on l’étale au rouleau sur du papier sulfurisé que l’on réserve au frais.
Dans un robot, on verse le lait sur la levure et on attend que ça l’émoustille, la coquine. On verse ensuite le reste de nos zingrédions sur la levure excitée : les 250g de farine, le sucre, le beurre mou et une pincée de sel. On pétrit douuuuucement au robot pendant 10 minutes. Et on laisse reposer trois quarts d’heures au frigo.
On ressort la pâpâte et on y ajoute nos 150g de farine supplémentaires. On continue de pétrir, car elle aime ça.
Et c’est parti pour le feuilletage : on étale notre pâte sur une feuille de papier sulfurisé farinée, en carré. Cette pâte doit être 4 à 5 fois plus grande que notre première pâte de beurre.
On place le carré de pâte de beurre au milieu de la pâte de pâte (ahah) et on plie le bordel comme une enveloppe. On laisse ensuite reposer une demi heure au frais. (Faut dire que c’est quand même une bonne galère, cette recette à la noix.)
Et on termine avec la façonnage : on étale cette dernière pâte sur une épaisseur de 1 cm et on y découpe de gros cercles à l’emporte pièce. Avec un plus petit emporte pièce, on creuse un cercle à l’intérieur du gros cercle de pâte… (Le voilà, le motha focking cronut !)
Y a plus qu’à laisser reposer et gonfler nos folies et à faire les dorer à la sauteuse sur les deux faces.
On laisse refroidir et on peut y verser de la crème anglaise, ou du Nutella, ou de la crème pâtissière et même se faire un petit glaçage maison si on est chauds. Entre nous, c’est une belle tannée (et on s’emmêlera sûrement les pinceaux une ou deux fois…) mais on NE PEUT PAS les laisser continuer à nous bassiner avec un truc qu’on n’a jamais goûté… non ?
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