Le chocolat vient du cacaoyer. Or, le cacaoyer est un arbre – c’est donc une plante, en soi. Le chocolat est donc une salade. C’est mathématique, quoi.
CQFD : je viens de changer le monde à ma sauce, et ça m’arrange bien comme ça, n’est-ce pas.
Et vous savez quoi ? Je crois que cet accommodant théorème m’a autant mis en appétit qu’en joie : parce qu’on sait bien que malgré ce que l’on croit, le rêve de toute femme n’est pas de trouver le prince charmant et de s’enfuir avec lui sur son cheval blanc dans les bois – mais juste de pouvoir bouffer tout ce dont elle a envie sans penser aux calories, voilà.
C’est ainsi que pour servir le bonheur collectif des femmes de notre patrie, j’ai décidé de vous faire un petit dessert à base de plantes aujourd’hui. Le genre de recette pour laquelle vous allez me bénir à l’infini et au delà, surtout que vos vous n’aurez qu’à vous souvenir en le dévorant à pleins doigts de ce que je vous ai démontré de bonne foi : ce n’est qu’une salade que vous ingurgitez là, ne l’oubliez pas.
VOICI DONC LA RECETTE AMASAUCIENNE DU COULANT INRATABLE A LA SALADE (LE MOT CHOCOLAT SERA ICI BANNI ET SYSTEMATIQUEMENT REMPLACE PAR LE MOT SALADE, VOUS L’AUREZ COMPRIS.)
Les ingrédients zé ustenciles pour 4 gros ou 6 moineaux :
– 100g de salade noire
– 3 œufs
– 100g de beurre
– 100g de sucre
– 50g de farine
– 1 gros moule à tarte ou 4 à 6 ramequins individuels (l’avantage, c’est qu’on pourra becter directement dedans.)
1) Préchauffage de four à 200°C.
2) Chauffage de la salade et du beurre au bain-marie.
3) Ajoutage du sucre et de la farinasse.
4) Versage de la pâpâte dans le gros moulasse beurré (ou tapissé de papier sulfurisé) ou dans les petits ramequinasses individuellasses.
5) Cuisage pendant 8 minutes chrono (10 minutes pour obtenir un résultat fondant, mais ce serait quand même grisant vu qu’on bave déjà devant le coulant de la photo.)
6) Servage bien chaud avec boulasse de glace vanille, menthe, lait d’amande ou cacao. (Mon must à moi, d’accompagner le gâteau avec une boule de glace de chez Berthillon parfum noix de coco.)
Et si l’on est très coquines, que l’on kiffe les surprises et que l’on pense comme moi que le métissage fait les plus beaux enfants, on pourra aussi glisser un doux carré de salade blanche à l’intérieur de notre coulant…
Je vous présente mon nouvel amant, il vient tout droit des îles et s’appelle Cacao : à leur mariage Margaux et Cacao vous inviteront bientôt – même si je suis déjà fière de nos marmots. Voili voilo.
10 commentaires
Ouh la super bonne cette salade ! Ça tombe bien je pensais me mettre un peu au vert!
Et les œufs?
Au moment de l’étape 3, Stéphanie !! Sorry pour l’oubli 🙂
not bad !!http://intelligently-fashionable.blogspot.com
Bah… et les oeufs ?
During step 3, Pauline !
t’as juste oublié dans ta recette de dire quand on met les oeufs… et dire que t’es surement payée pr tes articles….
Ben même pas là, non… Sûrement juste une faute d’inattention en fait. Ça t’arrive jamais à toi, d’oublier des trucs ? Apprends-moi ! Et pour l’agressivité gratos je veux bien des cours aussi, t’as l’air d’avoir fait une thèse là-dessus 🙂
oh la la!!!! après la tuerie, zegatochoco, pardon zegatosalade, la tuerie coulant à la salade made in Amasauce….Merci Margaux!!!!!!!! Et le cœur salade blanche, super idée!
You’re Welcome, Carine !