Salut les kikis.
Il est 01h23 en ce mercredi 11 juillet (Arte, c’est la nuit) et ça va comme un lundi : du fond de mon lit et avec une crève d’anthologie (bien chelou vu le temps, tu l’as dis,) ce fichu thermomètre affiche un sale 39 et demi. Heureusement que la France a gagné hier, pardi.
Dégoulinant sur ma table de nuit, mon nouveau meilleur pote est un pot de miel en forme de Winnie – tandis qu’en enchaînant les cuillères, je prie pour que ma voix de Dark Vador ne passe pas la nuit. En mode Amanda Lear, sexy. Et en plus, je tousse comme Phoebe.
(Oui oui, j’aime bien jouer à vis ma vie quand je vous écris.)
Bref, la poutain d’chaleur et les moustiques sont bel et bien de retour à Paris : tandis que l’on dégouline de sueur sous notre ventilateur comme le pot de miel sur ma table de nuit, voilà qu’on se surprend malgré nous à se gratter un peu partout là où ce satané moustique nous a sucé le sang tel un zombie.
Sans transition aucune, cette recette simple et ultra-light devrait vous rafraîchir tout en contribuant à l’atteinte de votre idéal bikini – autre constat, (et pas des moindres ma foi,) : quand je suis malade, je fais des rimes en «i».
Chaipaspourkoi. 1,2,3.
J’ai faim. (Ça veut dire que je ne suis pas complètement morte, au moins – et en plus, cuisiner la nuit m’inspire au plus haut point.)
I.I.I, ça rime avec sushis. A.A.A, ça rime avec quinoa. Nom d’une carotte râpée, je viens d’avoir une idée : des makis de quinoa embaumés.
Faute de poissecaille dans le frigo (et à cette heure-ci, malheureusement, tout est fermé sur Boulbi sauf mes chacras) c’est une version supra-light et vegan que je vous ai réalisé ma foi.
INGREDIENTS & MATOS REQUIQUIS POUR 12 MAKIS :
– 100g de quinoa cuit (blanc ou mélange blanc/brun, c’est joli)
– 1 cuillère à soupe de miel (à croire que j’ai pas eu ma dose dans mon lit) OU sirop d’agave pour version végane
– 1 cuillère à soupe de vinaigre de riz
– une poignée de flower de sel
– 2 grosses feuilles de Nori
– un tapis volant à rouler les chouchis (chaipluscommentçasappelleenvrai – ou par défaut, une surface plane et un bon doigté)
– le filling de votre choix : par défaut, de mon côté, ce fut feuille de chou juste blanchie, carottes râpées, patate douce en purée et pousses d’alfalfa.
(Le pire, c’est que j’ai ENSUITE retrouvé dans le fin fond de mon fridge un avocat mature à souhait.)
1) Déjà, on commence par faire mariner notre quinoa cuit avec le miel (ou sirop d’agave,) le sel et le vinaigre de riz. (Comme pour le riz à sushis mais avec du quinoa, vous l’aurez compris.)
2) Pour la cuisson de notre filling, y a juste à blanchir rapidement à l’eau la feuille de chou, à râper les carottes et à réduire la patate douce en purée (tu l’épluches, tu la coupes en petits dés, tu la fais bouillir et tu l’écrases à la fourchette ou au presse-purée.) Tu laisses ensuite tout refroidir.
3) Pour le roulage, il suffit de placer la feuille de Nori sur notre tapis volant sur son côté brillant – puis de la napper au ¾ de sa surface EN PARTANT DU BAS avec le quinoa, puis avec nos autres ingrédients en finissant par l’alfalfa.
Non, non, non, non, cette step n’est pas si compliquée que ça : il faut juste choper les extrémités et rouler délicatement de bas en haut en prenant soin de bieeeeeen serrer, et surtout, de choper tout le bordel qu’on a stuffé.
Petite astuce pour bien renfermer son rouleau de maki adoré : on fixe l’algue avec une goutte d’eau miellée (ou sirop d’agavée) que l’on étale au doigt.
Y a plus qu’à brandir notre couteau japonais et à couper nos rouleaux en morceaux !
Voici une autre version crue concombre / carotte, pourquoi pas :
Si t’en as encore envie le lendemain à l’heure à la poissonnerie t’ouvre les bras, tu peux aussi réaliser la version classique que voilà : en mode ultra-simple, juste saumon & avocat.
Ou une seconde version « 2 ingrédients seulement »100% vegan cette fois, ambiance grenade / avocat.
3e ambiance, toujours 100% vegan : patate douce juste rôtie & avocat. Qu’à cela ne tienne, cet avocat retrouvé par miracle ne m’échappera pas.
Crédit photos : Sébastien Nime