De retour de Wimbledon des fraises à la chantilly (euh… des étoiles) plein la tête, je quitte encore une fois London suremballée après un week-end totalement folichon – la valisette chargée de Carmex au thé vert, de fridge-magnets en forme de raquettes, de robettes Topshop à paillettes (en soldes, l’orgasme,) de Porridge aux cacahuètes du Brompton Food Market et surtout du très excitant bouquin de recettes d’Otto Lenghi – déniché à South Ken complètement par hasard dans une micro-librairie. Ah oui, j’oubliais : et j’ai joué la chef à domicile pour 18 convives de qualité, aussi.
Non non, ce n’est pas le mien (mais à la vue de ce cliché, même ma mère s’est emballée. Sauf que chui pas prête à m’engrosser, moi – alors fichez-moi la paix.)
Bref. Otto Lenghi, vous vous souvenez ? C’est ce chef que je vous avais déjà présenté dans mon reportage sur Leundeun en février dernier – et dont la cuisine méditerranéenne ultra-colorée m’a plus que jamais émoustillé. (Promis, ses recettes version Amasaucées ne sauraient tarder.)
Le resto d’Otto Lenghi à Notthing-Hill. Salades à composer pour 6,5 pounds : le rêve d’Amasaucisse à London.
Le Brompton Food Market de South Kensington : le paradis bis d’Amasaucisse.
Après un samedi pluvieux à Wimbledon (menfin, j’ai quand même déjeuné à deux mètres de Mauresmo et de Murray, donc on va pas cracher dans le café latte) – j’ai passé l’aprèm à préparer le dîner dans la graaaaaaaande cuisine de la maison londonienne de la Bein Sports team – histoire de cueillir au sortir du boulot consultants et joueurs affamés avec de douces effluves de gâteaux beurrés, et un joli buffet.
Ci-dessous les clichés de ma journée à Wimboé – à commencer par mon déjeuner au restaurant des joueurs, ma balade express à zigzaguer entre les cours mouillés et surtout, surtout, ce dîner ultra-Amasaucé concocté par mes petits doigts de fée (sauf mon pouce, qui est vraiment très laid – je pense que ma mère avait pris une cuite le jour où ils se sont formés.)
Amasauce aime bien l’esprit pique-nique de ces galériens sympatoches
Petit calembour dédicace. (Merci Thierry !!!!!!)
Et maintenant, à taaaaaaaaaaable !!!!! (Pour vos prochains dîners, vous savez qui demander.)
Lui, c’est zegatochoco concocté à base de Nutella, de kit-kat et de twix fondu parce qu’il y avait pas de chocolat.
Bref – sympa, le week-end : le genre que t’as pas trop envie de voir se terminer, tu sais. Au sortir de l’Eurostar, je réalisais cependant qu’il manquait un tout petit détail pour rendre le truc parfait : je n’avais pas mangé de scones, nom d’un fennec empaillé.
Le repas de la veille n’ayant cependant pas été des plus légers, je décidais encore une fois de servir la devise d’Amasaucée : se faire kiffer, tout en restant gaulée.
VOICI DONC EN EXCLUSIVITEI DE CREATIVITEI MA RECETTE DE SCONES SANS SUCRE, SANS GLUTEN ET SANS LACTOSE A SEULEMENT 100 CALORIES L’UNITÉ :
Pour une douzaine de petits scones enchantés :
300g de farine de châtaigne
15g de Canderell vanillé
20g de poudre à lever sans gluten (un sachet)
3 cuillères à soupe d’huile de noix de coco
1 pomme avec peau coupée en quartiers (j’ai utilisé une Golden, perso)
1 poignée de raisins secs ou figues séchées coupées en petits dés
1 poignée d’abricots secs coupés en petits dés
2 œufs.
En option :
10cl de lait d’amandes (ou de soja)
1 cuillère à soupe de poudre d’amandes
1 cuillère à soupe de poudre de pistache.
Rien de plus simple question préparation : on aura juste à mélanger tous nos ingrédients ensemble jusqu’à obtention d’une pâte lisse, et à former nos boulettes de scones avant de les enfourner pendant 12 minutes à 210°C, sur du papier cuisson préalablement badigeonné d’huile de noix de coco embaumée.
A déguster avec du miel, du peanut-butter, de la confiote deskevouvoulez, des fruits frais entiers ou écrasés – ou du Nutella pour les plus effrontés (j’ai tenté de lui résister jusqu’au troisième scones, mais ma volonté m’a rapidement lâchée.)
Fort heureusement, le lendemain, la pillule du retour fut relativement douce à avaler : je déjeunais chez Akrame, et avec une compagnonne gourmande de qualité.
3 commentaires
Ahhhh tu me fais saliver avec tes scones 😉
Ces scones ont l’air divinissimes. Tout comme ces bottines marrons (2e photo). Pardon, je ne peux résister… elles viennent d’où ?
Hello Margaux, je ne peux résister non plus à te répondre, puisque nous portons le même prénom (ohoh.) Mes boots viennent de chez Minelli, collec d’hiver de l’année dernière cependant. Bonne recherche 🙂