14, rue Victor Massé, 75009 Paris.
M° : Saint-Georges, Pigalle.
Tel : 09 84 07 60 22.
Formule entrée/plat ou plat/dessert : 29 euros.
Entrée/plat/dessert : 33 euros.
Ouvert du mardi au vendredi de 12h à 15h et de 19h à 1h. Le samedi de 19h à 2h.
Hey hey hey, mais c’est qu’on direy que ça cocotte intelligemment du côté de SO-PI ! (Je cause du tiékar de South Pigalle à Paris, vous l’aurez compris – mais si mes expressions de hipster sont trop fancy, scusez-mouey : je prends des médocs pour me soigney.)
Bref, on disait quoi ? Ah oui. Gouzi gouzi.
Dans la famille des tables simples mais efficaces à souhait, je vous présente le petit dernier : il s’appelle Victor, et c’est un beau bébé bien easy. Et faut dire que pour assouvir les envies de cuisine brute et fraîche mais toudmême pas trop reuch dans le quartier, le nouveau-né sait s’imposer : c’est juste l’alternative parfaite à notre Pantruche bien-aimé, où le repas spontané est désormais devenu … compliqué.
M’emmerdent, ces restals victimes de leur succès.
Chez Victor, on joue la carte du bistrot amélioré sans s’la péter : des assiettes carrées, honnêtes et justement travaillées – sans toutes les fioritures cérémoniales et autres chichis qui nous font chier. Juste le bon petit jus, l’assaisonnement bien pensé et la bonne association de produits ultra-frais – pour une cuisine qui chaque jour, sent bon le retour du marché.
Et ça, Amasauce sait l’apprécier.
En entrées (9 euros à la carte,) clap clap au camembert rôti au miel et à ce superbe Ceviche (faut dire que le chef est Péruvien, donc ça peut aider.) En plats (22 euros,) le quasi de veau / quinoa fait kiffer bien comme il faut – sans parler de ce superbe suprême de poulet fermier, servi avec ses légumes du marché.
Et si la côte de bœuf s’invite à l’ardoise en ce jour béni où vous êtes attablé (à 2, c’est mieux,) prévoyez de vous l’enfiler. Et en dessert ? Une tarte au citron meringuée dont les faux airs de Todd dans Mariokart m’auront bien amusé, m’en faisant presque oublier sa meringue trop sucrée. Bien joué.
Bref, un chaleureux welcome à ce nouveau temple de la cuisine de marché frenchie à tendance amérique-latinisée, sans l’addition salée ni le cadre tenté de se la péter, et avec en prime un service au taquet – tiens, ça me donne envie de me resservir un godet, et en hommage au chef, de vous dire olé olé. (La meuf avait la flemme de travailler sa chute, c’est d’une limpidité.)