RISOTTO AUX SAINT-JACQUES ET A LA TRUFFE (PROFITONZENTANQU’CAVEUBIENDURER.)

Lorsque je reçu cette petite bombe atomique en cadeau lors d’un déjeuner 100% truffé (et cuisiné par le M.O.F Bernard Leprince, qui plus-est,) je dois honteusement vous avouer être rentrée dans ma maisonnée et lui avoir susurré une berceuse personnalisée, comme à un bébé que l’on voudrait assommer : « hey, I just met you, and this is craaaaazy, but here’s my kitchen, so get in my belly.»

Oui, je sais, il manque le «maybe» – mais vous comprendrez qu’il est tout à fait inutile ici.

Fais pas trop ta belle, tu vas finir en rondelles.

L’avantage, c’est que comme j’avais la mignonne encore bien en bouche outre ses effluves raffinées, je savais exactement comment j’avais envie de la cuisiner. C’est décidé, ma soirée rimera avec risotto aux Saint-Jacques truffé. Oh yeah.

Voici donc la reproduction Amasaucienne de ce plat qui m’a tant émoustillée (regardez sa tronche de vous-même, vous comprendrez vite fait.)

Leï zingrédions pour 6 à 8 gosiers :

– 450g de riz arborio

– 4 noix de Saint-Jacques par personne

– 2 truffes d’environ 30g

– 1,5L de bouillon de volaille

– 80g de beuuuuurre doux (kesskonferaisansluidisdonc)

– 1 oignon (et si t’en a marre de chialer en le coupant, coince une cuillère en métal entre tes dents)

– 10cl de vin blanc

– 60g de parmesan

– 2 c. à soupe d’huile d’olive

– 2 pincées de sel, poivre du moulin.

Leï zétapes de préparation : (compter 20 minutes en tout environ.)

1) Avant toute chose, on fait chauffer notre bouillon.

2) Dans une casserole à fond épais, on fait frémir l’huile d’olive et 20g de beurre avant d’y ajouter l’oignon finement haché qui pour une fois, ne nous aura pas fait pleurer. On laisse cuire 5 min environ, en évitant toute coloration.

3) On incorpore le riz NON RINCE à feu vif, et on mélange 2 minutes avec une cuillère en bôa. Une fois le riz translucide, on mouille avec le vin blanc et on mélange jusqu’à complète évaporation.

4) On sale et on verse une louche de bouillon sur la préparation : on poursuivra ainsi la cuisson à couvert et à feu moyen, en versant le bouillon louche après louche au fur et à mesure de son absorption – et en remuant régulièrement héron héron petit patapon.

5) Au ¾ de la cuisson, on ajoute le beurre restant, les truffes râpées et le parmesan. On couvrira ensuite le mélange pendant 2 minutes, histoire de le rendre crémeux comme un amoureux.

6) Juste avant de servir, on n’aura plus qu’à poêler nos Saint-Jacques rincées et égouttées avec de l’huile d’olive, avant de les assaisonner, de dresser et de kiffer notre mémé.

C’est môa qui l’ai fait.

Et pour ceux qui auraient quand bien même la flemme de la cuisiner malgré mes explications ultra détaillées (flemmards) – vous pourrez toujours laisser aux pros la liberté de la sublimer, et la déguster du 5 au 12 mars au Petit Zinc, au 11 rue Saint-Benoît, dans le 6^e arrondissement de notre capitale adorée.

Et puisque le problème avec la truffe, c’est qu’on n’en a jamais assez – voici d’autres inspirations de plats 100% truffés: