22, rue des Ecouffes, 75004 Paris.
M° : Saint-Paul, Hôtel de Ville.
Tel : 01 44 78 01 89.
Ouvert du lundi au jeudi de 11h à 23h, le vendredi de 11h à 17h, et le dimanche de 11h à 23h. Fermé le samedi.
Le + : casher, et dinguement bon sa mère.
Lililililililililililli ! L’idée : ouvrir à Paris un nouveau paradis de la pita. Où ça ? A 100 mètres de l’As du Fallafel, institution légendaire dont la queue est à toute heure l’une des plus longilignes de Lutèce. Vous me direz que le pari était risqué – voire complètement culotté. Sauf que quand on croque à la pita bœuf bourguignon de chez Miznon (comprenez «buffet» en hébreu,) on conçoit aisément l’assurance de ses proprios effrontés.
D’abord, cet irréprochable pain pita : tiède, moelleux et aérien à la fois – si léger qu’on ne le sent presque pas. Ensuite, les garnitures enchantées : faut dire qu’on ne sait où donner du gosier parmi toutes ces joviales farces sucrées et salées, exhibées sur tableau noir par le chef Eyal Shani from Tel Aviv, grand king de la scène gastronomique israélienne, siouplé.
Non mais, ahhh !!! Comment choisir sans regrets entre la sublime pita ratatouille (8 euros;) l’alléchante pita kebab d’agneau (11,5 euros;) l’indécente pita tarte tatin (3,5 euros;) et cette tuerie intergalactique de pita banane flambée/chocolat (3,5 euros) ? Côté accompagnements, on troquera volontiers la classique frite grassouillette contre ou une patate douce juste rôtie au four (6 euros,) ou un chou fleur grillé entier (7 euros.)
Et la déco, dans tout ça ? Dans ce nouveau QG du Marais, les murs en pierres côtoient les cageots potagers – tandis que les tomates cerises allongées tiennent en équilibre sur les étagères fraîchement haute-perchées (et vu le temps que ça a du leur prendre de les poser, on n’ose même pas penser à quand les malheureuses seront périmées.)
Des cuisines, (ouvertes) on assiste au taillage des légumes frais et aux assaisonnements en direct, histoire de se faire caresser le globe oculaire dans le sens du cil pendant que l’on attend notre déjeuneï – à déguster au bar, dans la salle du fond ou sur les pavés de la rue des Rosiers.
Alors oui, on paie un tout petit poil plus cher qu’ailleurs, cela va de soi. Mais déverser une dizaine d’euros pour un dwich qui n’a rien à envier aux meilleurs de Tel Aviv, c’est toujours moins cher qu’un aller-retour pour la Tayelette, n’est-ce pas ?
7 commentaires
J’adore ce restaurant !
Il va devenir ma cantine
c’est la follax
un pur endroit. sympa, archi bon, rapide, convivial…….. le must!!!!
Hmmmm ! et comment je fais mon régime là ?
Le coaching Amasauce, enfin !!!! Allez faire un tour sur dans la rubrique coaching du blog :))
Le chicken salad sublime. L’aioli manque d’une pointe de sel.
Et ce paiiiiiiinnnnnnn !!!!