Y a des moments comme ça, où on en a marre de tout le bling-bling environnant des tendances culinaires et où l’on ne jure que par le réconfort que nos bons vieux classiques incontournables savent si bien nous procurer. Alors s’il y a bien un inratable à mes yeux – vous savez, ce dessert qui vous garantit qu’après l’avoir dévoré au dîner, vous irez vous coucher heureux zé comblés – c’est bien ma tarte aux pommes caramélisée. La bouffe, n’est-ce pas ce que l’univers a créé de plus magique pour se requinquer ?
Ce qui me plaît dans la cuisine, c’est que même si notre journée était remplie de merdes, de doutes, de questions sans réponses et d’incertitudes – on peut s’assurer qu’avec quelques oeufs, du beurre, un poil de sucre et de farine, tout ira à nouveau pour le mieux. Et faut dire que de nos jours plus que jamais, on ne peut cracher sur l’agréable réconfort que procure ce sentiment de sécurité. Bref – c’était le passage de lyrisme émotionnel Amasaucé, tandis que je patiente sagement en humant les effluves vanillée de mon four embaumé, le temps que mon remède du jour veuille bien caraméliser.
Pour une belle tartöpom anti-déprime version rapide : une pâte brisée (je confesse avoir utilisé la recette Marmiton), six pommes (perso, j’ai pris des Golden), un sachet de sucre vanillé, une cuillère à soupe de miel, de l’extrait de vanille.
Dans une casserole, on commence par faire mijoter trois pommes coupées en petits quartiers et quelques goutes d’extrait de vanille. L’idée, c’est d’en faire une compotée à napper sur le fond de tarte, histoire de le lier avec les pommes crues que l’on fixera délicatement et artistiquement sur notre pâte brisée napée.
On coupera ensuite le reste de nos pommes en très fins quartiers, on les tapissera joliment sur la compote préalablement étalée, on saupoudrera d’un poil de miel et de sucre vanillé pour caraméliser, et on enfournera une vingtaine de minutes à 200°C.
Et on pourra aller se coucher sans déprimer.
2 commentaires
Yummmyyy!!! Reminder : Arrêter de checker ton blog à la pause déj 🙂 🙂 🙂
héhéhéhéhéhéhhéhéhééééé désolée