27, rue de Saintonge, 75003 Paris.
M° : Filles du Calvaire.
Non-stop tous les jours, de 12h à 23h.
Le + : AL TAGLIO maison-mère avec terrasse au 2 bis rue Neuve-Popincourt, 75011 Paris. (M° Parmentier)
Faire de la pizza un repas gastro, varié, équilibré, et dont on se nourrirait volontiers toute la journée sans jamais se faire chier ? Tiens, voilà qui pourrait être l’intitulé d’une épreuve de Topchef 2014 – et si M6 pouvait vite réoccuper mes lundis soirs, ça m’éviterait de m’emmerder comme un lapin nain ligoté dans le noir.
En attendant les prouesses pizzaïolesques des prochains candidats, c’est avec brio que l’épreuve est remportée par Al Taglio : deux adresses dans Paris, et un goût intense de reviens-y. La déco est simple, le principe aussi : la pizza s’y déguste à la découpe, et se facture au poids. C’est ainsi que l’on pourra choisir soit de se restreindre (sacrilège) à notre pizza favorite, soit de goûter à plusieurs (toutes) en quantités réduites.
Hautes tables d’hôtes, suspensions métallisées : une cantine chic, mais sans chichis. Ici, la pizza se mange avec les doigts, sur des planchettes en bois… et ma foi, c’est très bien comme ça ! La pâte croustille à merveille, les produits viennent d’Italie, les prix sont doux et la pizza vous mate depuis la vitrine en criant «mange moi». En plus, rien à redire pour les foodistas – parce que c’est pas de la gnognotte, ce qu’on vous sert là.
En plus des classiques type «Margherita» (26,30 euros le kilo), il y a la sublimissime «patate e tartufo» (pomme de terre/crème de truffe – 34,20 euros le kilo); la «zucca e pancetta» (potiron/lard – 38,80 euros le kilo); la «speck» (jambon fumé/speck/ricotta – 36,15 euros le kilo); et la «salmone e pesto ni noci» (saumon/pesto de noix – 35,80 euros le kilo). Le tout à arroser d’une bouteille de Capellaccio (27,90 euros) et à conclure, pour les plus gloutonniaux, d’une part de focaccia mascarpone/Nutella (2,90 euros).
Le secret de la maison, c’est que la pâte repose trois jours avant d’être utilisée : les levures s’excitent donc avant d’être gobées, pas dans notre gosier. Du coup, zéro lourdeur d’estomac – même s’il l’on englouti la quasi totalité du four à pizza. Mais le truc le plus cool, c’est qu’après le repas, mon index gauche avait le goût de jambon, mon majeur de potiron, mon annulaire de mozzarella et mon auriculaire de Nutella. C’est décidé, j’me lave pas les mains jusqu’à demain… Parole de lapin nain.
Compter 10-15 euros / pers.
1 commentaire
[…] mes lundis soirs, ça m’éviterait de m’emmerder comme un lapin nain ligoté dans le noir… Lire l'article sur A MA SAUCE | Critiques gastronomiques décrispées de la plume sas_pageid = '24720/166831'; sas_formatid = 163; sas_target = ''; SmartAdServer(sas_pageid, […]