Hey hey hey, c’est la rentrée du gosier ! Beaux nénés, bonne santé, mes vœux les plus sincères, et puis tout plein de bonnes bouffes, de plaisirs simples et de trucs excitants – mais sans trop de bonnes résolutions, vu qu’on ne les tient jamais de toute façon. Allez là, c’est la galette des rois !
Et pour fêter ça, on commencera avec un classique de la chanson française, grande œuvre de composition dont vous noterez la profondeur des paroles :
Le problème avec la galette, c’est que non seulement ça coute une blindasse, mais qu’en plus, on n’a que le mois de janvier pour s’en empiffrer – vu que cette égoïste d’Epiphanie n’a pas l’air d’avoir envie de s’implanter à l’année dans nos boulangeries.
En plus, quand on y réfléchit, c’est franchement pas compliqué à façonner – et dans notre version self-made, on peut même y fourrer la fève de nos envies (moi, j’ai mis une fausse crotte de mouche tsé-tsé retrouvée sous un tapis.) Ben oui, je l’ai lavée avant, pardi.
Dans cette recette, pas de chichis – juste une version de tonnerre de notre bonne vieille galette tradi comme on l’aime à la folie.
Les ingrédients pour 6 rois soleils (oui je sais, c’est à chier) :
– 2 pâtes feuilletées (allez, on la fait soi-même rapidos en suivant la recette de Mercotte ici )
– 100g de poudre d’amandes
– 75g de beurre mou
– 75g de sucre
– 1 gousse de vanille
– 10g de grand Marnier
– un doigt de Rhum (je suis tentée de faire une blague, mais je m’abstiendrais)
– 1 œuf (+ 1 jaune pour dorer)
– une fausse crotte de mouche tsé-tsé.
1) Dans un moule à tarte, on commence par étaler notre première pâte que l’on piquera avec une fourchette.
2) Dans un saladier, on mélange tous nos ingrédients ensemble et ajoutant les alcools au dernier moment. La mixture doit être bien lisse et homogène.
3) On badigeonne notre crème d’amande sur la pâte étalée (sans oublier d’y mettre la fève dans une extrémité, histoire d’éviter de tomber dessus en la coupant, ce qui a le don d’être très énervant.)
4) On place la seconde pâte feuilletée sur le bordel, en prenant soin de bien coller les bords de nos deux pâtes ensemble pour refermer (et de découper avec la pointe d’un couteau ce qui daignera dépasser.)
5) Y a plus qu’à dorer au jaune d’œuf, à percer le dessus de petits trous pour laisser la vapeur d’eau s’échapper et à dessiner des conneries à notre guise avec la pointe d’un couteau – avant d’enfourner la galette pendant 25 à 35 minutes à 200°C.
6) On termine la cuisson avec 10 minutes supplémentaires à four ouvert.
7) On laisse refroidir, on chante, et on imprime la merveilleuse couronne que je vous ai dénichée en priant pour ne pas avoir à la porter :
Et si vous préférez toudmême impressionner vos invités avec une galette de boulanger plutôt que façonnée par vos doigts de fée, vous pourrez toujours vous régaler de ma préférée : la galette qui Bourg-la-Reine, disponible chez Le Gay Choc au 45, rue Sainte-Croix de la Bretonnerie, Paris 4e.
Ah ciao bonsoir.
2 commentaires
[…] (oui, oui, quatorze – non, non, mon index enflammé n’a pas fourché;) – Après l’avoir cuisinée de mes doigts de fée beurrés avec ravissante couronne à imprimer à la clé; – Après en avoir déniché une en forme de phallus très bien pensé chez nos amis […]
[…] who’s back ? Oh oui oh oui, c’est Amasauce la bouffie ! Après ma galette bien grassouillette, mon indécent Oréos Cheesecake, ma tuerie de Mug Cake, mon légendaire Brookie, mes Madeleines […]